Samedi 27 septembre, 6h30, comme tous les jours depuis des mois je me réveille sans besoin de réveil mais celui-là a un goût particulier puisque c'est le dernier à Phnom Penh.

Je termine mes bagages, distribue quelques affaires que je ne ramène pas en France, puis me dirige dans l'école afin de dire au revoir. Chaque personne croisée, chaque aurevoir me sert un peu plus la gorge. Un dernier déjeuner dans l'école puis vient l'heure de partir.

Nous nous réunissons tous près de la porte de sortie, les accolades, les bisous et les petits mots de chacun finissent par me faire craquer. Les larmes coulent à grosses gouttes. Il est dure de dire au revoir, d'autant plus lorsque l'on ne sait pas quand on reverra les personnes alors qu'on vient de passer 6 mois intenses à leurs côtés, 6 mois d'expérience unique, riche et indescriptible. Je promets que je reviendrai, ne sachant bien sur pas à quel moment.

J'ai maintenant un lien particulier avec ce pays, son histoire, sa population si attachante.

Les heures d'attente dans l'aéroport sont très dures, même pendant le vol je me surprends à avoir de nouveaux les larmes aux yeux à la pensée des personnes que je laisse.

Puis vient le moment d'atterrir en France, sortie du terminal 1 je croise le regard de mes parents, j'ai l'impression que la dernière fois ne date que de quelques semaines, on se prend dans les bras puis mon regard se tourne et j'aperçois Flo, rentré d'Afrique la veille pour me faire la surprise. Un beau retour. Et le soir même un barbecue surprise m'attendait avec des amis.

Le retour est donc moins difficile que prévu pendant ses premiers instants mais je sais qu'un contre-choc culturel m'attend. Déjà depuis dimanche je me surprends à trouver tout très propre, tout me parait riche. Puis en même temps rien n'a changé... Ce qui me fait peur c'est que je ne réalise pas que je suis bel et bien rentrée, j'ai l'impression d'être juste de passage.

En tout cas, je me rappelerai de cette expérience toute ma vie et suis déjà persuadée de garder le contact avec de réelles amitiés créées la-bas.

Sur ces impressions de fin, je vous partage des photos des derniers instants avec les enfants, le staff, les volontaires ou encore des amis rencontrés sur place.

Tchoum reap lire

Nous y voilà! Nous sommes le 25 septembre, je quitte donc le Cambodge dans 2 jours, soit un retour en France dans 3 jours!

Je ne sais pas dans quel état je suis actuellement, je crois que je ne réalise pas que je pars, je ne réalise pas que ces six mois sont déjà terminés, la France n'a même pas encore eu le temps de me manquer...

Je suis contente à l'idée de revoir ma famille et mes amis mais je pense que cette euphorie du retour ne dure qu'un temps, jusqu'au moment où l'on se dit : " ok mais qu'est-ce que je fais après ? "

Bref, je remercie une nouvelle fois toutes les personnes qui ont participé à ce projet de près ou de loin, toutes les personnes qui ont fait un petit (ou gros) geste lors de ma collecte de fonds pour venir à Phnom Penh. Je sais bien que sans celà je n'aurais pas pu vivre cette superbe expérience.

Comme cet article risque d'être un des derniers, je partage quelques photos de ma dernière excursion à Pursat et Battambang où je me suis rendue les cinq derniers jours.

A bientôt

Je ne partage pas les photos de toutes les excursions que je peux faire mais celle-ci a vraiment été un coup de coeur donc il faut que vous en profitiez.

Nous sommes allées hier à Koh Dach (soit Silk Island ou encore l'île de la soie), petite île à la sortie de Phnom Penh, accessible grâce à un ferry. A peine sorti de la ville, on se retrouve dans le vrai Cambodge, authentique, calme, magnifique, des enfants qui courent partout et qui nous font "hello" toutes les deux minutes, des sourires en veux-tu en voilà! 

Dans le village, au rez-de-chaussée des maisons, on peut voir les ateliers des femmes qui tissent la soie pour en faire de belles étoffes, écharpes, jupes...

Une belle tranche de vie loin de la consommation excessive de Phnom Penh, du traffic et du bruit!

Pas grand chose à dire de plus qu'hier mais je voulais partager ici le lien du court métrage réalisé à Tonle Bati grâce aux volontaires anglais sur place.

Voiçi également un lien vers un article que m'a partagé une vieille amie ;)

Alors que je me sentais sereine quant au retour encore hier, j'ai maintenant quelques doutes! Mais cet article est vraiment bien écrit et fais ressortir quelque chose réelle auquel il faudra faire face.

http://lavue.fr/la-partie-la-plus-difficile-du-voyage-dont-personne-ne-parle/

Alors que pendant le weekend du 15 août vous êtiez tous partis en vadrouille à droite à gauche, j'ai décidé de me faire mon 15 août à moi.

Billet d'avion réservé pour Singapour, me voilà partie pour 4jours dans une ville complétement inconnue pour moi jusque là. Yuanyuan, ancienne volontaire, m'avait proposé de m'accueillir chez sa maman tout le weekend, une bonne occasion d'aller découvrir Singapour.

J'y allais sans trop d'attentes en pensant même que j'allais surement y trouver que de grands buildings sans trop d'intérêt et finalement j'ai été agréablement surprise. Pleins de petits quartiers thématiques, une population plus que multiculturelle, le paradis de la bouffe et pour tous les prix, des musées, des expos. Tout ça commençait à me manquer un peu à Phnom Penh.

Voiçi donc quelques photos de cette nouvelle destination... Une de moins dans ma "to do list"!

Aujourd'hui je me suis dit pourquoi pas partager quelques photos de nourriture! Ba oui au final je pense qu'on est tous d'accord pour dire que la bouffe c'est primordial! Et ce n'est pas le cas juste pour nous français. Quelque soit notre nationalité, nous sommes tous obsédés par la bouffe!

Sujet de discussion n°1!!

Voiçi donc quelques exemples de ce que j'ai pu manger ici (liste loin d'être exhaustive ^^)

Au début ce sont des plats khmers ou à tendance asiatique et à la fin plutôt nourriture internationale!

Bon appétit bien sûr :)

Nous sommes déjà début août, l’école est silencieuse, tous les volontaires sont partis, ce moment de calme m’amène donc à me questionner réellement sur l’avenir.

Que faire ? Que décider ? De quoi ai-je envie ?

Une part de moi a envie de continuer l’aventure à l’étranger, 6 mois, un an peut-être. Et une autre se dit : ne serait-il pas plus raisonnable de trouver quelque chose en France et de se poser.

Oui mais de "raisonnable" vs "nous n’avons qu’une vie" qui l’emportera ? Il y a peu une amie me demander : « tu aimes travailler pour une ONG ou la vie à l’étranger ? » Et la réponse est tout simplement les deux.

Lorsque tu vis à l’étranger tout est nouveau, tout est une découverte, tu as l’impression que tous les jours tu seras surpris par autre chose. Puis travailler pour une ONG c’est épanouissant, tu te sens utile, tu sais que tu apportes beaucoup, tu fais des rencontres uniques. Oui parce que attention qu’on se le dise bien, on ne travaille pas pour une ONG « parce qu’on veut changer le monde » ou encore « pour faire le bien autour de soi » ; même si ça a une part de vrai, on le fait avant tout pour soi. C’est avant tout un choix un peu égoïste de se dire certes j’aide mais en aidant je me sens bien.

« Les voyages forment la jeunesse » trouve réellement son écho lorsqu’on le vit. On se rend davantage compte de qui on est, de ce qui nous plait, on apprend à voir les choses différemment, à relativiser, mais aussi à connaitre nos limites car oui personne n’est parfait.

Voilà je ne demande pas à ce qu’on m’apporte une réponse, peut-être n’y en a-t-il pas maintenant d’ailleurs, mais je voulais vous faire savoir mon état d’esprit du moment.

Sur ce, le petit partage photos habituel :) Pour cette fois-ci ça sera « Portraits d’enfants »

Prenez soin de vous et bel été à tous

Ayant terminé mes dossiers de recherche de fonds fin juin, j'ai commencé à solliciter des entreprises ciblées avec Muoy, ma directrice. Comme je me l'imaginais, c'est très difficile! Peu de retours pour le moment, excepté négatifs!

Alors au lieu de viser très haut sans rien en retour, pourquoi ne pas essayer de récolter des fonds à une plus petite échelle. Une douzaine de volontaires anglais sont prèsents à Tonle Bati (nouvelle école) jusqu'à fin août et ont le projet de monter une vidéo à promouvoir sur les réseaux sociaux! Je devrais donc participer aux projets avec eux.

Une boutique propose quelques produits "made in Cambodia" à l'entrée de la guesthouse mais elle n'est pas trop mise en valeur. Je prévois donc de créer quelques affiches expliquant le projet et où vont les fonds perçus pour inciter les touristes à acheter plus.

Enfin j'attends que Muoy se rende en France en Août et renouvelle l'inscription de Seametrey en France pour lancer une page de crowdfunding. Ce type de collecte est déjà disponible sur notre site pour les habitants du Canada ou d'Angleterre mais rien n'existe pour les français, or nous sommes très nombreux à franchir les portes de Seametrey ou de sa guesthouse.

En parrallèle je continue d'alimenter la page Facebook, visible ici même si vous n'avez pas de compte Facebook : https://www.facebook.com/seametreycambodia.

Et pour terminer me voilà de nouveau professeurs pour un mois. Trois après-midi par semaine je donne des cours aux professeurs de l'école: cours de français prioritairement mais aussi d'actualité, d'histoire/géo. Ce qui au final me prends vraiment beaucoup de temps. Sachant de plus que je vais devoir aller à Tonle Bati deux jours par semaine pour le projet de vidéo.

Suite au prochain épisode...

Dernière visite et pas des moindres :)

Voiçi quelques photos de notre escapade à Kampot pendant 3 jours!

Petite ville du sud du pays très agréable entre rivière et montage..

J'en ai rêvé, ils l'ont fait...

Après 3 mois ici, j'ai bien compris que le karaoké fait partie intégrante de la culture populaire khmère : la musique est partout, et il suffit de prendre un bus pour comprendre que tous les khmers aiment le karaoké. Et oui au Cambodge, vous pouvez faire 7h de bus avec la diffusion sur la télé centrale d'un karaoké interminable, la musique à fond et le caisson de basse faisant raisonnance sous votre siège.

Alors oui j'avais vraiment envie de participer au moins à une fois à ce type de petite fête.

Dernière journée de cours, les professeurs de l'école proposent donc de fêter ça avec une virée au karaoké. Et bien contre toutes attentes c'était un super moment! Petite pièce intime, super papier à fleurs, sound system de folie, riz fris, Angkor bières et c'est parti!!

Moevai et moi avons pris le micro 2/3 fois histoire de.. Sinon nos camarades khmers se sont fait une joie de chanter pendant 3h! Ambiance chaleureuse, rigolade, bon moment assuré!

C'est avec un peu de nostalgie que je partage avec vous ces photos de la fête de fin d'année. En effet depuis vendredi l'année scolaire est terminée ce qui signifie que le calme régne sur l'école, les petits bouts ne courent plus partout et tous les volontaires rentrent petit à petit chez eux.

D'ici la fin de la semaine, je serai la dernière volontaire restante! 3mois encore pour moi :)

Heureusement dès lundi prochain commence la "summer school", j'espère donc revoir pas mal de petites bouilles et profs dans les parages! 

Cette fin d'année scolaire tombe donc très exactement au milieu de ma mission. J'ai ainsi le sentiment d'entrer dans une nouvelle phase. J'ai changé de chambre dans l'appartement, les personnes que j'ai côtoyées ces 3 premiers mois ne sont plus là, quelques facettes de ma mission vont peut-être changer, la phase des nombreuses visites que j'ai pu avoir va toucher à sa fin après le départ de mes amies Raphaëlle et Marie! J'ai donc une nouvelle fois hâte de connaitre la suite! Je vais surement apprécier d'avoir ma chambre perso et du temps pour moi mais j'appréhende tout de même un peu cette phase de "solitude"!

Vivement l'arrivée de prochains volontaires... 

Ps : sur ces photos vous découvrirez un peu plus la nouvelle école de Tonle Bati ainsi que le spectacle de fin d'année qui a eu lieu la-bas

Désolée pour ce long silence!!

Flo étant ici une dizaine de jours nous étions partis en vadrouille!

Pour me faire pardonner, je vous laisse découvrir de nouvelles photos de ce beau pays!

Hier je me disais que c'est bizarre car je suis ici depuis deux mois et pourtant j'ai l'impression de ne pas vraiment réaliser. C'est peut-être parce que je n'ai pas encore eu de contre-coup du choc culturel, c'est peut-être parce que je n'ai pas (encore) le mal du pays, c'est peut-être parce que le temps passe tellement vite que c'est comme ci j'étais là depuis hier...

Ou alors c'est tout simplement parce que je prends goût à la vie ici :

s'habiller n'importe comment sans que ça ne choque qui que ce soit,

ne pas se maquiller,

sortir avec seulement un ou deux billets dans une poche et mon vieux Samsung dans l'autre, adieu les sacs à main,

ne pas résister à la tentation de prendre une moto plutôt qu'un tuctuc,

ne pas cuisiner,

manger où je veux quand je veux,

parler français puis d'un coup avoir le cerveau chamboulé parce qu'un anglophone est arrivé dans la pièce,

découvrir chaque jour un nouvel endroit où grignoter de bonnes choses,

s'étonner à chaque français croisé dans la rue (alors que mon dieu comme les franchies sont présents),

aller au sport à 3 sur la moto de ma collègue Khmer (n'est-ce pas Cindy?) et être une nouvelle fois les seules blanches la-bas,

rencontrer des volontaires, bien s'entendre avec eux, puis devoir leur dire aurevoir, puis en accueilir d'autres et leur dire aurevoir encore,

continuer d'être contente d'entendre "Hello Teacher",

savoir que tout ce que je peux faire ici dans le cadre de ma mission est pour le bien de ces petits bouts qui m'entourent,

sourire tout le temps, à tout le monde et pour rien,

....

(Mais rassurez-vous j'ai un billet d'avion pour le 27 septembre!)

Ci-desous un bric-à-brac de photos, parce que je sais que vous attendez ça :)

Une histoire de vie certes, mais pas la mienne!

Cette histoire de vie là m'a vraiment bouleversé! Allez savoir pourquoi...

Dimanche, un peu comme une fin de dimanche en France, nous décidons avec les volontaires d'aller au cinéma. Je propose ce film car il a été tourné à Phnom Penh, son titre est en fait une phrase courante ici qui nous évoque donc quelque chose, et c'est l'histoire d'un garçon et d'une fille que rien ne prédestinait à se rencontrer et pourtant.. Jusqu'ici rien de spécial, typiquement un film de fille... 

Puis plus nous rentrons dans le film plus je me sens remplie d'émotions. Les images nous montrent une ville dure, très pauvre, où la prostitution est le seul recours pour certaines filles et où l'amour semble plus guidé par l'argent qu'autre chose. Ce pauvre garçon qui ne demande rien mais qui, naïf, tombe dans le piège. A cela vient s'ajouter le VIH.

Je réalise donc comment était Phnom Penh il y a encore peu de temps et ça fait mal au coeur. Oui car ce film est tirée d'une histoire vraie. Les choses sont-elles vraiment différentes aujourd'hui? Je m'aperçois que j'ai beau vivre ici, je ne connais pas encore tout et j'ai encore tellement de choses à apprendre et à comprendre sur ce beau pays..

La bonne bouffe, les temples, les escapades mais que fait-elle d'autre vous demandez-vous ?

Rassurez-vous je travaille du lundi au vendredi, comme vous :) 

Voilà un petit aperçu de ce que j'ai pu faire pour ma mission, entre les semaines d'enseignement et de vacances :

- rédaction d'un article qui sera diffusé dans un magazine culturel français de l'Est. Grâce à une rencontre au hasard, j'ai pû créer ce petit partenariat qui donnera un peu de visibilité en France à Seametrey et au volontariat en général

- création d'une phototèque

- prise de photos, pour l'école et pour la réalisation du "Yearbook"

- création d'un fichier d'entreprises françaises implantées au Cambodge à contacter pour la recherche de fonds

- administration de la page Facebook

- réflexion sur quelques idées pour la recherche de fonds (à suivre car rien ne fonctionne comme on veut)

- et je me lance maintenant dans la mise à jour du site Internet : Joomla va être mon ami pendant un petit moment.

A savoir qu'ici tout prend plus de temps! Retrouver les codes des sites Internet, retrouver qui est administrateur de Facebook pour m'y ajouter, avoir des infos en général :)

Mais on y arrive quand même, plus lentement mais sûrement! 

Voilà vous savez tout..

Après quelques jours passés à Siem Reap avec mon amie péruvienne Dani, voiçi venu le temps de se dire au revoir! Nos chemins se séparent ici après un mois et demi d'aventures passées ensemble à l'école ou ailleurs.

Chacune continue sa route!

Alors qu'un peu d'appréhension pourrait être légitime, un sentiment de quiétude et de bien être domine. Je suis dans ce bus en direction de Phnom Penh, première fois que je traverse le pays seule, mais je me sens bien! Je me suis faite une amie avec qui j'ai partagé de très bons moments pendant ces 6 semaines, j'ai découvert une nouvelle ville qui est superbe et des temples plus que magnifiques! Je repars donc vers phnom Penh et vers la suite de ma mission avec le sentiment d'un premier mois et demi plus que réussi...

Que me réserve la suite?

Ca se passe de commentaires!! Je vous laisse juste admirer !

(Merci à Dani pour les photos de moi et/ou nous!)

J'aime que mes weekends soient bien occupés en France, alors je vous laisse imaginer ici!! 

Voiçi quelques photos du dernier weekend à Phnom Penh :

- Vendredi soir : bar sur les toits d'un hôtel pour admirer la vue nocturne de la ville,

- Samedi matin : The Killing Fields : Ancien camp d'extermination pendant les Khmers Rouges donc autant dire pas drôle du tout mais c'est un lieu très émouvant et intéressant,

- Samedi midi : Mama Wangs, Noodles Bar! MMMhhh!

- Samedi soir : peruvian food : soirée aux couleurs du Pérou avant le départ de mon amie Dani,

- Dimanche après-midi :boat trip pour finir le weekend tranquillement!

Qui veut me rendre visite ? :)

Ces deux semaines d'enseignement ont-elles suscité une nouvelle vocation ?

Probablement pas!

J'ai passé de bons moments avec les enfants !

J'ai aimé partager des choses que je connais avec eux !

J'ai aimé les voir me courrir après dans l'école : "Teacher, teacher ? What are we going to do today ? Movie ?" (Si nous les écoutions nous passerions nos journées à regarder des films) !

J'ai aimé voir leurs bouilles tristes lorsque je leur ai dit que c'était le dernier cours avec moi !

J'ai aimé voir leurs bouilles sourirent lorsque je leur ai dit qu'ils ne s'inquètent pas, que je ne rentrais pas en France pour autant ! 

Alors pourquoi probablement pas ?

LA PATIENCE!!

Je ne pense pas avoir assez de patience pour exercer ce métier en France alors que les classes comptent deux ou trois fois plus d'élèves!

Chapeau à tous les profs qui passent leur carrière avec ces petits monstres :) 

Ce que j'ai fait avec les enfants ces deux semaines :

- français : lecture de textes, révision du présent, passé composé, nouveau vocabulaire, mots croisés

- sciences : (en anglais s'il-vous-plait)

Qu'est-ce que la savane ?

Qu'est-ce que l'hibernation ?

La faune et la flore sous-marine

- musique : Fantasia, comptines françaises

- social studies : (en anglais s'il-vous-plait)

L'art et les portraits

Qui était Mahatma Gandhi ?

- natation.

Maintenant place à la communication et à la recherche de fonds...

Certaines choses peuvent paraître tellement ennuyantes lorsqu'elles sont faites en France, et pourtant si différentes ailleurs...

Ce matin, 6h30, impossible de dormir plus longtemps, comme tous les jours... 

Je décide de flaner un peu puis de profiter d'une chaleur pas encore trop étouffante pour aller faire mes courses.

Je pars seule à travers les petites rues de mon quartier. L'être humain est, je pense, fait pour s'adapter rapidement aux nouvelles situations. Un quartier que je ne connaissais pas il y a encore quelques semaines me parait déjà tellement familier.

Je serpente donc les rues ; tous les 100m je me fais acoster par les tuc-tuc, l'emblème des pays asiatiques :"Tuc-tuc M'dame", "Tuc-tuc lady"! Je réponds toujours avec un sourir "Ate Orkun" (soit "non merci".Ca y est je connais quelques mots)!

Puis un motodop (moto-taxi) m'arrête : "How long will you live here?"  LIVE, j'ai bien entendu live. Cela peut paraitre annodin mais au quotidien, c'est tellement agréable de ne pas être considéré que comme un simple touriste qui a de l'argent.

Bref, une courte discussion mais qui donne le sourir car cette personne semblait respecter ce que je fais ici:

- How long will you live here ?

- I'm gonna stay six months

- Really, working? working?

- Yes, I'm a french volunteer

- Ohh, NGO ?

- Yes, it's a khmer and international school

- Wahooo

Fin de cette courte dicussion avec de grands sourirs!

Le supermarché est beaucoup moins dépaysant puisqu'une très grande majorité des produits sont importés de France, mais les prix en dollars font la différence! On y trouve tout de même des produits jamais vus ailleurs qui nous rappelle que non non nous ne sommes pas à Carrefour mais bien au TH Market de Phnom Penh :)

A la prochaine "histoire de vie"...

Un nouveau retour à l'école mais cette fois-ci de l'autre côté du bureau. Depuis lundi je m'improvise professeur, de français principalement mais aussi de musique, de sport et de sciences (mon ennemi juré!).

Afin de pallier l'absence de certains professeurs, j'ai été chargée d'assurer deux semaines de cours.

Le niveau de français n'est pas très bon et peut différer d'un élève à un autre, j'essaye donc de m'adapter à chaque classe et de garder patience. Heureusement la plus part se font en petits comités, j'ai eu maximum 7/8 élèves en même temps.

Le respect qu'ont les élèves envers nous me marque beaucoup : "Good morning teacher Audrey"!

Mais la discipline n'est pas toujours leur fort. Ils sont peut être un peu trop habitués à découvrir ces différentes matières par le jeu. Il est donc parfois difficile d'avoir leur attention lors d'exercices plus classiques.

Je passe aussi une partie de ma semaine dans la bibliothèque pour des sections lectures ou emprunt de livres.

Quitte à ne pas avoir encore commencé réellement la mission autant en profiter pour visiter le pays. Voiçi donc quelques photos de mon week-end à Koh Kong, au sud ouest du Cambodge.

La directrice de l'école ayant une autre guesthouse dans cette région, elle nous a emmenés passer trois jours là-bas, quatre volontaires et le staff de la guesthouse de Phnom Penh.

Très belle région, une belle découverte! 

Voilà 10 jours que je suis ici, je vous dois bien quelques informations sur ces premiers moments.

A l’école, comme je l’expliquais, la semaine a surtout consisté à préparer la fête de fin d’année Khmer. Donc nous, les trois dernières volontaires arrivées, avons aidé autant que possible à sa préparation et à s’occuper des enfants. Nous avons également participé à la préparation de ‘Giving Day’, moment au cours duquel l’école donne aux plus démunis des petits paquets pour la fin d’année (nourriture et vêtements essentiellement).

Les fêtes scolaires ici n’ont rien à voir avec celles que l’on a connu en France. Le spectacle est très tourné vers le chant, la danse et le théâtre ; c’est coloré et vivant.

En ce qui concerne ma mission, je pense commencer à réfléchir à tout cela même si ce sont officiellement les vacances scolaires et que personne ne travaille. Lors des deux semaines de rentrée, je vais devoir enseigner. Ce n’était pas spécialement prévu mais je ne me voyais pas dire non. Je vais donc devoir enseigner le français, la natation et j’ai même cru voir sur le planning les sciences. Je ne sais pas très bien encore comment je vais m’en sortir mais je vais essayer de faire au mieux.

A l’avenir la mission se décomposera en trois semaines par mois sur la communication et le fundraising et une semaine d’enseignement.

Enfin, je tente de me faire à l’anglais mais ce n’est pas toujours facile. Etant tous d’origine différente, il y a de nombreux accents à décrypter. Oui car pour moi ça reste encore parfois du décryptage ; mais étant une majorité de français, il y a évidemment toujours beaucoup de moments où nous échangeons en français.

Voilà rien que pour vous quelques photos de l’école et de la fête de fin d’année.

Après de longues heures de vol seule, j’ai enfin posé ma valise à Phnom Penh.

Pour la petite anecdote, lors du 1er vol j’étais assise à côté d’un français, nous avons échangé quelques phrases après 4h ; alors que dans le second vol, à peine avais-je trouvé mon siège qu’un gentil vietnamien s’installe à mes côtés : « Hello, how are you ? Nice to meet you ! Where do you come from ? ». Tellement agréable !

Bref, à l’arrivée m’attendaient Terrina, volontaire canadienne d’environ cinquante-cinq ans qui gère beaucoup de choses ici, et Ariane, volontaire française de vingt-deux ans.

La balade en tuc-tuc de l’aéroport à l’école m’a tout de suite mis dans le bain asiatique et la découverte de la colocation aussi. L’appartement est commun à tous les volontaires, sept en tout. Sur place, il y a donc l'école, une Guesthouse appartenant à la directrice de l'école, un restaurant et une piscine pour les cours de sport et les touristes.

La première semaine est plutôt cool puisque les enfants sont en vacances à la fin de la semaine et préparent un spectacle qui aura lieu jeudi soir.

Cette première phase consiste donc à me familiariser avec les lieux, à découvrir un peu les gens et la culture et à m’imprégner du projet concernant la nouvelle école.

Voiçi quelques premières photos pour vous donner un aperçu de mon lieu de vie.

Un prochain article plus détaillé très vite!

See you soon !